La partie haute du CV est la plus importante. Elle correspond à l’en-tête du document et représente environ un quart à un tiers du CV suivant sa mise en forme.
Un recruteur passe en moyenne 6 secondes par CV.
Que se passe-t-il pendant ces 6 secondes ?
Le recruteur va d’abord regarder le CV dans son ensemble.
Puis, il va rapidement focaliser son attention sur la partie haute du CV qui est censée répondre aux questions suivantes :
Pour le deuxième point sur vos compétences et expériences, pensez à ajouter les mots clés importants pour votre poste.
Cela permettra au système automatisé de gestion des candidatures (ATS) d’identifier directement que vous êtes un candidat potentiel pour ce poste.
En ce qui concerne le résumé de CV, retenez simplement qu’il s’agit de 3 lignes ni plus ni moins (ou 50 mots environ) qui décrivent de manière synthétique et accrocheuse votre parcours.
Attention à ne pas confondre le résumé de CV avec l’objectif de carrière.
En effet, à une certaine époque il était de bon ton d’ajouter un petit paragraphe introductif pour présenter votre objectif professionnel.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas, on se concentre avant tout sur ce qu’on va apporter à l’entreprise, les bénéfices qu’elle aura à vous embaucher.
Donc s’il reste sur votre CV un petit pavé objectif de carrière supprimez-le, vous gagnerez une place précieuse.
Comme indiqué dans la première partie, pendant les 6 premières secondes le recruteur regarde l’intégralité de votre CV.
Avant de focaliser son attention sur la partie haute, il faut donc que votre CV présente bien.
Plusieurs règles de base permettent d’éviter les fausses notes sur son CV :
– La règle des trois couleurs : on fera toujours en sorte de ne pas avoir plus de 3 couleurs différentes sur son CV pour éviter l’effet sapin de Noël. Idem pour tout ce qui est icône ou image, il est recommandé d’en faire un usage minimal. Si vous mettez les logos des entreprises sur votre CV, penser à harmoniser la taille de ceux-ci et faire en sorte qu’ils ne soient pas trop gros sinon supprimez-les tout simplement.
– Pour la typographie sur le CV, on utilisera une typographie classique (Arial, Helvetica, Times, Tahoma, Verdana…) très lisible surtout et on privilégiera plutôt un style moderne. Des sites comme DaFont.com vous permette de voir le rendu de typographies rapidement et aussi de vous distinguer si vous êtes dans le graphisme ou le design.
Attention à la taille de la typographie, on ne descendra pas en dessous de 9 points pour rester lisible.
– Enfin attention aux marges de votre document. Il arrive parfois qu’on réduise les marges à 3-4 mm pour gagner de la place…
Le problème dans ce cas, c’est qu’à l’impression votre document va être coupé sur une partie de texte peut-être importante.
Il est toujours recommandé d’imprimer son CV au moins une fois, après l’avoir remis en forme.
Cela vous évitera de mauvaises surprises.
Ce qui intéresse le recruteur, c’est au-delà de vos compétences et expériences, ce que vous avez accompli lors de vos différentes expériences.
Quelle que soit votre profession, vous pouvez toujours quantifier vos résultats et les mettre en avant sur votre CV.
Ces résultats peuvent aussi être qualitatifs mais il est conseillé de toujours ajouter une partie chiffrée.
Notez que les chiffres ne doivent pas être forcément ‘gros’.
Vous pouvez très bien présenter une croissance de +5% :
Dans un marché mature avec une croissance moyenne de +1.5%, un chiffre de 5% est un bon résultat.
De plus, vous montrez que vous ne jouez pas la surenchère.
Un CV, ce sont certes des mots-clés qui ont une importance pour les moteurs de recherches et pour les systèmes de gestion des candidatures automatisé.
Cependant, on oublie trop souvent l’importance accordée aux phrases.
Savoir optimiser son CV, c’est aussi soigner son style de rédaction.
Premier point, l’orthographe et la grammaire doivent évidemment être irréprochables.
Deuxièmement, veillez à la juste longueur de vos phrases. Hormis sur la partie résumé de carrière où il est possible d’avoir une phrase qui dépasse une ligne en longueur, il est recommandé de ne pas faire des phrases de plus d’une ligne.
Ainsi, la lecture sera plus aisée pour le recruteur.
Si cette approche paraît très américaine et pas toujours intuitive suivant son secteur d’activité et son métier, c’est pourtant celle qui fonctionne le mieux.
En effet, un recruteur n’a pas forcément le temps de lire l’intégralité du CV dans le détail pour comprendre en quoi votre expérience est en relation avec différents points importants du profil qu’il recherche.
C’est à vous de lui faciliter le travail : vous devez en temps candidat mettre en évidence les affinités et les forces de votre profil avec le poste à pourvoir.
Vous pouvez envisager votre CV comme une extension de votre marque personnelle.
Si vous avez déjà participé à une formation de personal branding, vous comprendrez que ce CV peut-être considéré comme un document de prospection qui va vous servir à obtenir des rendez-vous.
Attention, celui-ci doit bien évidemment être personnalisé pour chaque offre d’emploi.
A la différence d’un simple prospectus, qui comme vous le savez, finit généralement à la poubelle…
C’est bien la dernière chose que vous souhaitez pour votre CV !
Vous avez d’autres conseils à l’esprit ?
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