Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas. Cela arrive plus fréquemment qu’on ne le pense de devoir attendre lors d’un processus de recrutement.
Le processus de recrutement est un long parcours semé d’embûches pour les candidats.
Alors que les entretiens se sont multipliés au fil des années, quelle est la durée moyenne avant une réponse négative concernant un futur employé ?
Société Générale a publié le premier baromètre sur cette question en 2015. Cela date un peu mais l’étude se basait sur un échantillon très important.
Les candidats sont souvent très intéressés par une embauche, mais les entreprises ne prennent que peu de temps pour leur répondre.
Selon l’enquête de la Société Générale qui date du 29/10/2015, 34% des recruteurs précisent qu’ils accordent moins d’un mois pour donner suite aux candidatures reçues.
Ce baromètre montre que la majorité des employeurs pensent à répondre aux candidatures subies en moins de 45 jours. Il faut dire que les délais sont souvent accélérés par le fait qu’une contre-proposition salariale soit faite rapidement, à moins que le recruteur n’explicite qu’il prendra un certain temps avant de répondre. Ce qui suppose une modification du processus actuellement en place.
Par rapport aux années précédentes, la durée moyenne des délais est plus longue et augmente d’ailleurs très légèrement depuis un an. « En 2013, 34% des SSII indiquaient ne pas traiter les candidatures sous trois mois, contre 39% l’année dernière« .
Globalement, le processus est plus long qu’il y a six ans. En effet, en 2010, seuls 29% des recruteurs accordaient moins de 45 jours pour donner suite aux candidatures reçues.
Une étude plus récente de 2019 de Jobvite mentionne 38 jours. On reste donc sur ce timing moyen.
Je vous raconte mon histoire :
J’ai rencontré un recruteur par le biais d’un profil Linkedin. Le premier entretien date du 24/02/21, j’étais censé avoir une réponse de lui avant le 1er mars (soit ce jour).
Après quelques messages échangés et la confirmation que la date butoir n’était pas atteinte le 1er mars soir je prends mon courage à 2 mains et envoie un message pour savoir si je pouvais espérer une proposition afin de ne pas continuer à me déplacer pour rien.
Le 1er mars matin, toujours pas de nouvelles du recruteur, je lui renvoie donc un message qui reste sans réponse pendant deux jours (le 3/3). Je me rends alors compte que via Linkedin ou son mail il est possible de joindre directement le service ressources humaines de la SSII qui s’occupe du recrutement – c’est là que ça devient drôle 😀
J’envoie un mail à ce sujet et reçois la réponse suivante :
Je vous confirme que nous avons bien enregistré votre candidature et que si elle retient notre attention nous prendrons contact avec vous dès que possible. Le délai moyen est d’une semaine, soyez patiente.
8 jours plus tard… toujours aucune proposition d’embauche… je renvoie alors un email pour savoir ce qu’il se passe et obtiens cette fois une fin de non recevoir du type » suite à la suppression d’un poste il n’est pas dans nos projets de vous faire une proposition pour l’instant « .
Vous aurez remarqué que dans ce cas précis, le recruteur a attendu 13 jours après notre premier entretien pour annoncer son échec à me proposer un CDI. Il est donc bien difficile de dire s’il faut ou non se faire du souci quand personne ne prend la peine de répondre au bout de 2 semaines… mais les faits montrent que cela n’est pas rare ! (hélas)
Si vous n’avez vraiment aucune nouvelle, et cela après plus de 15 jours, il ne sert plus à rien d’attendre.
Il aurait fallu relancer plus tôt mais sachez que si vous ne l’avez pas encore fait, c’est encore le moment donc ne perdez plus de temps.
Passé plus de 3 semaines, remobilisez-vous et passez vraiment à d’autres choses.
Pensez aussi à des activités distrayantes si vous aviez investi beaucoup d’énergie pour ce projet.
Cela vous permettra de vous reconcentrer plus tard.
Il peut être difficile de savoir si un entretien s’est mal passé, mais généralement une partie du dialogue ou des questions posées par le recruteur témoignent d’une certaine insatisfaction. Voici les signes d’alerte à surveiller :
Si vous ressentez des signaux d’alerte, mieux vaut en faire part à la personne qui vous interroge afin qu’elle puisse modifier son approche.
Il peut être difficile de savoir ce que pensent les recruteurs lorsque votre entretien s’achève. Quand les paroles ne suffisent pas, voici 3 techniques permettant de décrypter leur sentiment.
1er cas de figure : si votre exposition a été trop courte ou incomplète alors que vous n’avez pas été invité à étoffer, cela signifie que l’entretien ne vous intéresse plus.
2e cas de figure : si le dialogue s’engage tout seul et dure trop longtemps sans que la question du recruteur ne soit posée une fois pour toute, il dispose certainement de suffisamment d’informations sur votre profil (dans ce cas précis, en effet, le recruteur aurait pu très bien prendre des notes). Il est fort possible qu’il ait déjà trouvé LA perle rare…
3e cas de figure : si vous vous rendez compte que votre interlocuteur est sur le point d’oublier ce qu’il faisait lorsque vous êtes entré, il ne va pas tarder à clôturer et ne cherche donc nullement à attirer votre attention. Cela signifie que ses pensées sont tournées vers d’autres choses tout en respectant les formes.
Autre chose à examiner pour déterminer s’il y a eu exactement un manque de communication entre vous et le recruteur : celui-ci avait-il l’air d’avoir quelque chose d’important à régler ? Dans ce cas, si vous le sentiez très pressé par ses rendez-vous et qu’il ne parvenait pas à communiquer, cela veut dire que votre entretien est classé » sans suite « .
En résumé, le silence n’est pas toujours d’or, surtout après un entretien où certains signes ne trompent pas.
Dans ce cas de figure, on observe chez nos clients des réponses parfois particulièrement rapides :
3, 5 ou 7 jours maximum ne sont pas rares.
Comme si, l’entretien d’embauche a été un révélateur et clairement vous avez marqué des points.
Attention cela ne signifie pas du tout qu’au bout de 7 jours tout est fini pour vous.
Il y a de nombreux critères qui entrent en jeu dans ce délai d’attente.
Voici les critères qui impactent la durée du processus de recrutement et donc l’attente :
Ce ne sont que quelques exemples qui peuvent illustrer une situation d’intérêt pour le candidat mais une nécessité de plus de réflexion.
Sur un aspect purement juridique, la Cour de Cassation (Pourvoi 07-41842 du 29 octobre 2008) a précisé que l’employeur devait disposer de 2 jours pleins (ouvrables) suivant la date du début du travail du salarié pour mettre en œuvre le contrat de travail.
Heureusement, dans la plupart dans de nombreux cas, le contrat est envoyé en amont du démarrage.
C’est souvent le cas pour le recrutement de postes cadres qui sont en poste par exemple.
Le nouveau contrat leur permet d’entamer les démarches auprès de l’employeur actuel.
On arrive à notre conclusion sur la question de savoir après un entretien d’embauche, combien de temps pour une réponse.
La question est souvent posée : combien de temps faut-il attendre après un entretien pour connaître la suite ? Quelles sont les démarches à effectuer si je n’ai aucune nouvelle ? Combien de temps dois-je attendre avant d’interroger le recruteur ?
La réponse peut paraître évidente et avoir trait au bon sens. Mais elle l’est moins quand on sait qu’en France, une certaine forme de manque de rigueur existe encore malheureusement à ce niveau là.
Voilà un axe de progrès incroyable pour les marques employeurs !
On pourrait penser que vous n’aurez aucune réponse si votre candidature ne retient pas l’attention de l’entreprise, cela s’appelle un « non implicite ». Une autre possibilité est qu’il soit trop tôt et qu’il manque encore des informations sur votre profil.
Dans ce cas il y aurait un silence radio qui se transformerait en « oui » une fois les dernières questions posées.
Mais la grande majorité du temps, vous ne serez pas contacté, suite à un entretien, pour une raison simple et tenace : votre profil n’est pas retenu.
Quand le recruteur vous dit « on reste en contact« , il faut interpréter cette phrase comme suit : « On va peut-être pouvoir travailler ensemble. » Il ne s’agit pas ici de dire que cet engagement n’est pas réel ou qu’il est faux. Tout ce qu’on peut dire prudemment, c’est que la possibilité de trouver un accord professionnel commun est éloignée, pour l’heure.
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